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African Migrant Women

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Théorie du vieillissement, polygamie et femmes africaines immigrées

Le facteur de l'âge entraîne de nombreux changements qui, en fonction des conditions de vie et des circonstances, peuvent poser différents problèmes aux hommes comme aux femmes. Une initiative européenne a élargi les connaissances sur le sujet en rapport avec l'impact de la polygamie sur la vie des immigrées africaines résidant en Europe.

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Souvent, les femmes africaines immigrées n'ont pas une vie facile, et cette situation ne fait que s'accentuer avec l'âge et la discrimination subie au quotidien. Beaucoup d'Africaines qui résident en Europe vivent en situation de polygamie, leur mari introduisant d'autres épouses dans l'environnement familial. C'est une situation difficile qui crée des tensions. Le projet Africanmigrantwomen («African migrant women») a étudié des notions signifiantes comme le sexe, l'origine ethnique, la transnationalisation et des contextes variables, par rapport aux concepts de l'esthétique et du corps. L'étude financée par l'UE était centrée sur les pratiques de polygamie chez les femmes immigrées d'origine gambienne et sénégalaise, notamment celles qui sont installées en Espagne et en France. L'objectif principal était d'étudier le vécu de ces femmes pour mieux connaître et comprendre les mutations de la famille africaine en Europe et en Afrique. L'équipe a organisé des débats sur les liens entre sexe et migration, la théorie du vieillissement et la nature du remplacement par les co-épouses et de la résistance engendrée. Les chercheurs ont présenté une analyse empirique basée sur des preuves rassemblées à partir d'échantillons locaux dans les quatre sociétés, et analysé les nouveaux comportements en adoptant une approche sociologique et psychosociale. Les activités ont également permis d'examiner la masculinité des maris pour procéder à une analyse approfondie de certaines pathologies telles que l'impuissance. Les résultats du projet peuvent être étendus ou reproduits pour des réseaux d'immigrées africaines, des travailleurs sociaux, des organisations d'immigration et des décideurs politiques. Ils appellent à étudier de façon plus poussée certains sous-domaines de l'enquête. L'initiative ne se limite pas à mieux comprendre les pratiques de polygamie en Europe. Elle a aussi le potentiel d'aider des professionnels tels que des travailleurs sociaux à renforcer leur implication dans les communautés d'immigrants et à participer davantage à l'établissement de réseaux sociaux. Les résultats du projet Africanmigrantwomen contribuent également de façon majeure à la planification d'une stratégie d'égalité des sexes en Afrique, en Espagne et au Royaume-Uni.

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