La recherche européenne sur l'énergie arrive à maturité
L'énergie durable est cruciale pour l'avenir de la planète et si l'Europe veut construire une société avancée elle doit conduire des recherches intensives et continues dans ce domaine. Un pas en avant a été fait avec le lancement de l'Alliance européenne de recherche dans le domaine de l'énergie (AERE) dont l'objectif est d'améliorer les capacités du continent dans la recherche sur les énergies durables. C'est dans cette optique que projet EERASE («EERA secretariat»), financé par l'UE, a œuvré pour consolider les activités européennes de recherche sur l'énergie, au niveau national, régional et de l'UE, dans le cadre de la nouvelle AERE. Dans le but de remédier à la fragmentation du secteur et de faire progresser le développement de solutions énergétiques de pointe, le projet a aidé à mettre en place et à mener à bien plusieurs programmes communs de recherche coordonnée. Ces efforts ont rassemblé plus de 3000 chercheurs de quelques 200 organismes de recherche, universités et organisations du secteur industriel. L'AERE a notamment favorisé le partage d'installations de recherche sophistiquées en Europe, faisant le lien entre la recherche de base et les technologies en développement pour faciliter des travaux axés sur les besoins industriels. Avec un budget d'environ 3 millions d'euros, dont la moitié fournie par la Commission européenne, le projet a créé 13 programmes communs AERE portant sur différents sujets. Il s'agissait de l'énergie géothermique, des réseaux intelligents, du photovoltaïque, de l'éolien, de l'énergie des vagues, des bioénergies, des villes intelligentes, des piles à combustible, du stockage de l'énergie et de l'énergie solaire concentrée. L'équipe du projet EERASE a aussi organisé les congrès annuels de l'AERE en 2011 et 2012 ainsi que plusieurs manifestations spécialisées qui ont encouragé l'échange de connaissances. Ces rencontres portaient sur des thèmes comme la sensibilisation, les conséquences sociales de la recherche sur l'énergie et l'intégration des Points de contact nationaux (PCN) à l'AERE. Par le biais de ces programmes communs, l'AERE a rationalisé la communication et aidé à diffuser les recherches et les technologies de pointe dans la communauté scientifique. Les liens avec l'industrie ont également été renforcés ainsi que les relations avec des partenaires de recherche internationaux tels que le Brésil, la Chine, l'Inde et les États-Unis. Cette initiative promet un avenir encore plus radieux de la recherche européenne sur l'énergie pour des solutions plus sûres et plus durables.