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Prediction in Speech Perception and Spoken Word Recognition

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Traiter le langage parlé

Les mécanismes qui permettent à l'homme de traiter le langage parlé sont encore mal compris. Une étude financée par l'UE s'est penchée sur la manière dont l'homme traite le discours continu.

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Des chercheurs, en collaboration avec le centre basque sur la cognition, le cerveau et le langage (BCBL, Basque Centre on Cognition, Brain and Language) ont lancé le projet PSPSWR («Prediction in speech perception and spoken word recognition») conçu pour élargir les connaissances sur la manière dont fonctionne la compréhension du langage. PSPSWR est parti de l'hypothèse que lorsqu'une personne entend du langage parlé, elle fait une prévision du contenu sur la base de leurs connaissances de leur langue maternelle. L'équipe a développé une série d'expériences en utilisant la langue basque pour tester leur hypothèse. La première étude impliquait de demander aux participants d'écouter des pseudo-mots en basque et de répondre lorsqu'ils entendaient un son sifflant (comme le «s»). Les trois conditions étaient la correspondance (au même point d'articulation), l'inadéquation (un point d'articulation différent) et le contrôle (non sifflant). Les chercheurs ont compris que les mots désordonnés demandaient un temps de réaction plus long que pour les pseudo-mots de correspondance ou de contrôle, indiquant que les auditeurs étaient sensibles à ces schémas complexes et utilisaient leurs connaissances du système phonologique pour analyser le signal en temps réel. Dans une étude de suivi, de nouveaux pseudo-mots ont été présentés aux participants, alors que leur activité cérébrale avait été enregistrée en utilisant des électroencéphologrammes (EEG). Les résultats démontrent que le cortex auditoire est sensible à ces schémas complexes, alors que les pseudo-mots non correspondant entraînaient une réponse de 75 ms après avoir entendu le son sifflant pertinent aux endroits où des électrodes avaient été apposées. En bref, la série d'études menées dans le projet actuel indique que le cerveau traite les informations différemment lorsqu'il peut prédire le discours à suivre quand il n'est pas en mesure de le faire, mettant en lumière de nouvelles informations sur les mécanismes prédictifs quant à la manière dont nous comprenons le langage.

Mots‑clés

Langue parlée, contenu verbal, perception du langage, reconnaissance de mots parlés, pseudo-mots, articulation, son distracteur, activité cérébrale, mécanismes prédictifs

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