Skip to main content
Aller à la page d’accueil de la Commission européenne (s’ouvre dans une nouvelle fenêtre)
français français
CORDIS - Résultats de la recherche de l’UE
CORDIS
CORDIS Web 30th anniversary CORDIS Web 30th anniversary
Contenu archivé le 2024-06-18
New Algorithmic and Mathematical Tools to Construct a Net of Life

Article Category

Article available in the following languages:

De nouveaux algorithmes pour démêler l'histoire complexe de l'évolution

L'arbre classique de l'évolution devrait faire face à de nouvelles données génomiques. Le réseau phylogénétique le plus complexe est mieux adapté pour représenter, à l'aide d'outils mathématiques et computationnels, les relations complexes de l’évolution.

La phylogénétique utilise un arbre pour représenter les liens de l'évolution entres différents groupes d'espèces. Cependant, un arbre d'évolution n'est pas capable de représenter de manière appropriée tous les processus génétiques survenant dans l'évolution. L'utilisation de différents locus génétiques donnerait, par exemple, des relations conflictuelles entre les espèces à cause de processus tels que le transfert horizontal et la recombinaison de gènes. Le projet LIFENET (New algorithmic and mathematical tools to construct a net of life) a développé des algorithmes pour élaborer des réseaux phylogénétiques. L'équipe a étudié des évènements de recombinaison génétique dans des virus pour offrir une nouvelle vision de l'évolution de virus tels que le VIH. Le groupe de recherche a établi un algorithme pour la quantification de l'hybridisation d'un nombre arbitraire d'arbres limitée, jusqu'alors, à deux arbres. Il a de plus étendu les analyses de parcimonie des arbres à des réseaux. Les cadres de parcimonie utilisés précédemment généraient des réseaux de faible importance biologique. LIFENET a donc proposé une nouvelle définition de parcimonie pour les réseaux. LIFENET a également répondu à des questions sur la complexité computationnelle de différents problèmes décisifs liés aux réseaux phylogénétiques. L'équipe a démontré, par exemple, qu'il est très difficile de compter le nombre d'arbres impliqués en même temps dans un réseau phylogénétique. Ces résultats ont été publiés dans des revues scientifiques à comité de lecture. Les travaux ont également permis d'établir des collaborations fructueuses entre des chercheurs venant d'Allemagne, des Pays-Bas, de Nouvelle Zélande et des États-Unis. LIFENET a permis d'intégrer une variété d'évènements génétiques dans un réseau ou un arbre phylogénétique. Les interactions complexes sont habituelles au cours de l'évolution et leur intégration est nécessaire à l'application de traitements de maladies.

Mots‑clés

Arbre de l'évolution, phylogénétique, réseau, virus d'ARN, parcimonie

Découvrir d’autres articles du même domaine d’application