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Contenu archivé le 2024-05-27

The Role of Beta-Adrenergic Signaling in Cardiac Progenitor Cell Activation after Myocardial Infarction

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Une meilleure régénération cardiaque après l’infarctus

Les maladies cardiovasculaires représentent l'une des principales causes de mortalité dans le monde industrialisé. Les traitements visant à minimiser les lésions cardiaques et à favoriser la régénération endogène du muscle cardiaque constituent par conséquent un secteur très actif de recherche.

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Après un infarctus du myocarde, les cellules progénitrices cardiaques (CPC) - une population de cellules progénitrices du myocarde - sont activées pour proliférer, migrer vers le site de l'infarctus et faciliter la régénération cardiaque. Les CPC constituant ainsi des cibles thérapeutiques potentielles permettant de réduire les lésions cardiaques après l’infarctus du myocarde, nous devons absolument mieux comprendre leur biologie. Le projet HEART BETAS, financé par l'UE a donc axé ses travaux sur la voie de signalisation des récepteurs β-adrénergiques des cellules progénitrices après un IM. Les partenaires du projet ont étudié ces cellules et observé leur devenir lorsqu’elles sont soumises aux thérapies actuelles de prise en charge des maladies cardiovasculaires. Les récepteurs β-adrénergiques répondent au neurotransmetteur épinéphrine et sont responsables de la relaxation des cellules musculaires lisses et de la bronchodilatation. Les chercheurs sont partis de l’hypothèse que la voie de signalisation des récepteurs β2-adrénergiques favorisait l'activation des CPC endogènes et améliorait ainsi le remodelage cardiaque après l’infarctus. En utilisant un modèle murin de l’IM, les chercheurs ont mesuré l'expression des récepteurs adrénergiques β1 et β2 dans les CPC, avant de réaliser une évaluation de la réponse au traitement avec des agonistes/antagonistes β-adrénergiques. Confirmant l'hypothèse de travail initiale, les tests de viabilité cellulaire et de différenciation ont validé le rôle fonctionnel des récepteurs adrénergiques β2 des cellules progénitrices. Les chercheurs ont par ailleurs réalisé une analyse du tissu cardiaque par immunofluorescence afin de mesurer des paramètres comme la prolifération, la surface des cardiomyocytes, la densité des vaisseaux et évaluer l'impact de traitements comme la chirurgie ou le traitement médicamenteux. Les résultats montrent que l'IM induit une augmentation significative du nombre de CPC alors qu’un prétraitement avec un agoniste des récepteurs adrénergiques β2 comme le fénotérol élargit cette réponse et entraîne un nombre significativement plus élevé de CPC. Surtout, la taille de l'infarctus est significativement réduite chez les souris pré-traitées au fénotérol quoique sans amélioration significative de la fonction cardiaque. Dans l'ensemble, cette étude a pu montrer que les récepteurs adrénergiques β2 jouaient un rôle dans la prolifération et la différenciation des CPC, leur niveau d'expression s'adaptant aux environnements stressants. Compte tenu des implications socioéconomiques de l'infarctus du myocarde et de la cardiopathie ischémique, la manipulation pharmacologique du processus de guérison endogène du cœur devrait pouvoir améliorer le devenir des patients souffrant de ces pathologies.

Mots‑clés

Régénération, infarctus du myocarde, cellules progénitrices cardiaques, HEART BETAS, récepteurs β-adrénergiques

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