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Contenu archivé le 2023-03-02

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Les jeunes s'intéressent aux sciences, mais pas aux carrières scientifiques

Tout d'abord, la bonne nouvelle: d'après le dernier sondage Eurobaromètre sur l'attitude des jeunes face à la science, les jeunes Européens s'intéressent de plus en plus aux sciences et à la technologie (S&T) et reconnaissent les bénéfices qu'elles apportent à la société. La m...

Tout d'abord, la bonne nouvelle: d'après le dernier sondage Eurobaromètre sur l'attitude des jeunes face à la science, les jeunes Européens s'intéressent de plus en plus aux sciences et à la technologie (S&T) et reconnaissent les bénéfices qu'elles apportent à la société. La mauvaise nouvelle est que la plupart ne souhaitent pas poursuivre une carrière scientifique. Les résultats se basent sur une étude réalisée auprès de quelque 25000 personnes âgées de 15 à 25 ans et originaires des 27 États membres de l'UE. Les plus jeunes ont été interrogés sur leur intérêt pour les actualités en général et les thèmes en rapport à la S&T en particulier; leurs points de vue sur la recherche et les scientifiques; leur degré de sensibilisation concernant certaines innovations scientifiques; leur opinion concernant les risques pour la santé liés à certains facteurs et enfin leur souhait de poursuivre des études dans une discipline scientifique. Le sondage a révélé que 67% des personnes interrogées s'intéressaient aux actualités en matière de sciences et technologies (en comparaison, presque 90% s'intéressaient aux actualités en matière de culture et de loisirs, 67% ont avoué leur intérêt pour les sports et un peu moins de 45% se sont déclarés intéressés par les actualités concernant les mondes de l'économie et de la politique). D'après l'étude, les jeunes hommes s'intéressent davantage au domaine des sciences et technologies que les jeunes femmes. Dans le domaine de la S&T, les thèmes les plus populaires sont «les nouvelles inventions et technologies» ainsi que «la planète Terre et l'environnement»; près de 90% des personnes interrogées ont déclaré s'intéresser modérément ou considérablement à ces thèmes. La santé et la médecine, ainsi que les technologies de l'information et de la communication (TIC), sont également des thèmes populaires, et presque deux tiers ont déclaré n'être intéressés ni modérément ni énormément par «l'univers, le ciel et les étoiles». En terme d'attitude des jeunes face à la science, 82% sont d'accord avec l'idée que «la science fait plus de bien que de mal». Les jeunes pensent également à l'unanimité que la science peut améliorer notre qualité de vie et aider à éradiquer la pauvreté et la faim dans le monde. Cependant, plus des trois quarts conviennent que la recherche est actuellement trop influencée par le profit. D'après les jeunes, les sciences devraient avant tout servir le développement des connaissances. En ce qui concerne la politique de la recherche, un quart déclare que les citoyens doivent avoir leur mot à dire quant à la façon dont leur investissement dans la recherche est utilisé. Un cinquième pense que c'est à la communauté scientifique d'en décider, et 18% optent pour le choix du gouvernement. Enfin, environ 16% déclarent que les organismes de recherche doivent exercer la plus grande influence et 13% pensent que c'est à l'UE de remplir ce rôle. Les entreprises privées et les médias n'ont obtenu que 2% des votes respectivement. Une grande majorité des jeunes s'accorde à dire qu'une meilleure coordination de la recherche est nécessaire entre les États membres de l'UE. Par ailleurs, beaucoup pensent que l'UE et les gouvernements nationaux doivent investir davantage dans la recherche. Les plus jeunes font preuve d'un grand intérêt pour la recherche et reconnaissent son importance dans la société; pourtant, ils ne semblent pas désireux de poursuivre leurs études dans cette discipline. Seulement 19% se déclarent prêts à étudier les sciences sociales ou humaines. En ce qui concerne la biologie et la médecine, ce chiffre atteint les 13%; pour les domaines de l'ingénierie et des sciences naturelles, les statistiques évoquent 11% et 10% respectivement. Seuls 8% déclarent envisager les mathématiques comme discipline future d'études. «Je suis heureux de constater que la science stimule la jeunesse européenne», déclare Janez Potocnik, le commissaire européen en charge de la science et de la recherche. «Le sondage Eurobaromètre montre que les jeunes s'intéressent et soutiennent beaucoup la science. Cependant, le peu d'intérêt suscité pour les études en ingénierie et en sciences est source d'inquiétude, de même que le déséquilibre au niveau de la répartition homme-femme. Nous devons inverser cette tendance, étant donné que les 'cerveaux' brillants et cultivés constituent les plus grands atouts de l'UE en matière de compétition mondiale.»

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