Réinventons le passé
L'expansion de la culture technique en Grande-Bretagne et en France au cours des XVIIIe et XIXe siècles a contribué à l'adoption de nouvelles technologies et à assurer une transition douce vers une ère clairement industrielle. Le projet C.I.T.E.K («Commercialisation of invention and the economy of knowledge. Britain-France, 18th Century») a étudié l'étendue de la culture technique au cours de cette période. Il a étudié les documents sur papier, expositions et les présentations comme moyens intéressants de diffusion pour répandre les connaissances techniques. Cette révélation industrielle, qui est apparue pour la première fois au Royaume-Uni, a entraîné une vague d'investissements et fait émergé un bien-être économique. Un regard sur notre histoire récente de ce point de vue pourrait illustrer l'importance de la technologie et des répercussions positives sur l'économie. Pour étudier la puissance de la culture technologique, le projet s'est penché sur les documents imprimés et les archives qui soulignaient le développement technologique dans le passé et a étudié les investissements, se concentrant sur le niveau de soutien public relatif. C.I.T.E.K. a ensuite examiné comment fonctionnait la reconnaissance d'un inventeur pour une invention et pour sa validation, se concentrant non seulement sur les objets ou les technologies en eux-mêmes mais également sur les méthodes de production. Une technologie particulière a été étudiée, à savoir, les vols en ballon et les efforts de marketing relatifs. Parmi les autres technologies nécessitant une souscription et un soutien public se trouvent le télescope à réflexion de Londres et le moteur à vapeur en Ecosse. Par ces quelques exemples historiques, le projet a formé une compréhension des stratégies de commercialisation pour de nouvelles inventions. L'étude a couvert les rôles des brevets, la collaboration entre inventeurs, la publicité, les investissements au titre des innovations, et la force du soutien public. Le projet a examiné l'économie à cette époque en tant qu'interaction sociale et a étudié les investissements par un processus d'amélioration, dans lequel l'amélioration était une valeur sociale. Ces analyses se sont penchées sur l'histoire d'un point de vue plus ingénieux et pourraient contenir une certaine pertinence à l'heure actuelle quant à la manière dont nous finançons et exploitons la technologie.