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Sustainable Solutions for Small Ruminants

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Faire progresser la génétique des ruminants

Un grand consortium international a amélioré les caractéristiques de durabilité chez les ruminants. L'identification des lieux génomiques importants pour des phénotypes intéressants comme le haut rendement et la résistance à la maladie façonnera les futurs programmes d'élevage.

Changement climatique et Environnement icon Changement climatique et Environnement

La santé et la résistance des animaux sont essentielles pour la compétitivité à long terme de l'élevage des petits ruminants en UE. La découverte de la base génétique des caractères essentiels à un élevage durable, notamment dans les régions isolées, sera bénéfique pour le bien-être des animaux comme pour le secteur de l'élevage. Le projet de recherche collaborative de trois ans financé par l'UE 3SR (Sustainable solutions for small ruminants) s'est intéressé à l'identification des marqueurs et des mutations pour trois caractères – la susceptibilité à la mastite, la résistance aux nématodes et le taux d'ovulation. Les partenaires du projet ont travaillé en étroite collaboration avec l'International Sheep Genomics Consortium (ISGC) et l'International Goat Genome Consortium (IGGC) et ont compilé une séquence génomique de référence des moutons dûment annotée (OARv3.1) un outil génomique intéressant pour étayer les futures recherches. Ils ont également développé une puce polymorphisme mononucléotidique 50K (SNP) pour détecter les lieux quantitatifs pour la résistance aux nématodes chez les chèvres pour intégration dans de nouvelles stratégies d'élevage. Les techniques génomiques de pointe, dont un navigateur génomique en accès ouvert, ont permis de produire des données liées au génome à partir d'environ 7 500 animaux, des séquences génomiques entières pour 50 moutons et plus d'un Tb de données de séquences d'ARN. Les données ont identifié des mutations causales, des gènes candidats, des SNP et des marqueurs génétiques pour les régions qui affectent les caractéristiques étudiées. Les résultats incluent les niveaux de numération des cellules somatiques (un indicateur de susceptibilité à la mastite), la résistance aux nématodes et le taux d'ovulation. Ces régions importantes du génome seront étudiées par des processus de bio-informatique et avec l'aide de cartes comparatives à haute résolution des brebis et des chèvres. La diffusion comprenait le site Internet du projet, 12 articles dans des magazines spécialisés, 66 présentations lors de 33 conférences nationales et internationales et quatre articles de presse. Pour augmenter la sensibilité à la recherche et faciliter son intégration et son application dans l'industrie des ruminants, 3SR a publié un bulletin technique. Dix-sept réunions dans sept pays ont été organisées où les partenaires ont discuté des implications des résultats de 3SR avec les agriculteurs, les conseillers, les associations d'éleveurs, les entreprises d'élevage et les représentants de l'industrie. Les partenaires sont confiants dans le fait que les marqueurs génétiques identifiés pourraient contribuer à offrir une meilleure résistance à la mastite et aux infections des nématodes, une économie importante pour l'industrie du mouton de l'UE. Les connaissances sur le taux d'ovulation devraient se traduire par des avantages notables en termes de productivité.

Mots‑clés

Ruminant, génétique, résistance à la maladie, élevage, mastite, nématode, taux d'ovulation

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