Créer des liens entre l'Union européenne, l'Asie Centrale et les pays d'Europe de l'Est
Les pays de l'EEAC sont en effet des partenaires majeurs du développement politique, économique et social de l'UE. Ils offrent en particulier un potentiel significatif de développement pour une large gamme de disciplines scientifiques. Il est par conséquent fondamental d'améliorer la coopération scientifique et technologique entre les régions de l'UE et celles de l'EEAC. L'Union européenne a donc financé le projet INCONET EECA («S&T international cooperation network for eastern European and central Asian countries») afin de stimuler une telle coopération. Ce projet a commencé par renforcer les actions de S&T communes entre les États membres de l'UE, les pays associés et les pays limitrophes de sa frontière orientale. Les partenaires du projet ont ciblé l'ensemble de la région EEAC malgré la grande disparité des pays concernés. Même si la disparité en termes de taille et de potentiel scientifique est importante parmi ces différents pays, on assiste tout de même à l'émergence d'importants développements en termes de politique de recherche, comme par exemple l'intégration récente de la Moldavie au sein du septième programme-cadre (7e PC). En tout, 23 institutions de 21 pays différents ont ainsi participé à cet effort d'apprentissage mutuel. Par ailleurs, ce travail en commun a permis de soutenir le dialogue politique entre l'UE et les pays de l'EEAC et favorisé la participation des meilleurs chercheurs dans les différents projets du 7e PC. Les partenaires du projet INCONET EECA ont porté une attention particulière à la publication de leurs conclusions en mettant en place, par exemple, un bureau central d'informations pour la coopération EU-EEAC. Un portail web dédié permettra également d'accéder à la masse conséquente d'informations générées par l'équipe du projet. Les partenaires d'INCONET EEAC ont réussi à mobiliser un grand nombre d'intervenants majeurs parmi les responsables politiques, la communauté scientifique et le secteur privé. Cette mobilisation permet d'envisager de nouvelles actions communes et un renforcement de la coopération entre l'UE et les pays de l'EEAC.