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New therapeutic targets for DM1: miRNAs analysis in DM1 disease models

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De nouveaux biomarqueurs pour un trouble musculaire

Un projet européen s'est penché sur le rôle des microARN régulateurs (miARN) dans un trouble musculaire génétique. Les scientifiques avaient pour objectif de comprendre les mécanismes moléculaires impliqués dans la pathogenèse de la maladie et d'améliorer le diagnostic et la thérapie.

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Cette maladie génétique rare, la dystrophie myotonique de type 1 (DM1) ou la maladie de Steinert, est cliniquement caractérisée par la myotonie, des déchets musculaires et des défauts de conduction cardiaque. Une variabilité considérable a été observée concernant les niveaux des molécules de miARN de régulation non-codantes dans le cas de la DM1, suggérant ainsi qu'il s'agirait d'un mécanisme potentiel de la maladie. Les scientifiques du projet DM1-MIRNA (New therapeutic targets for DM1: miRNAs analysis in DM1 disease models), financé par l'UE, se sont penchés sur le rôle des miARN dans différents modèles DM1 et échantillons de patient. La logique était que cela permettrait d'identifier des gènes cibles et de dévoiler le mécanisme moléculaire de la pathogenèse de la DM1. Utilisant la mouche des fruits Drosophila melanogaster comme organisme modèle, les chercheurs ont récapitulé l'environnement génétique de la DM1 et identifié des altérations de miARN dans l'état pathologique. Les travaux se sont concentrés sur les molécules de miARN hautement conservées chez les mouches et l'homme. Un dérèglement similaire a été observé sur des biopsies de la peau/muscle du patient. Par ailleurs, un profil d'expression altérée de miARN a été découvert pour la première fois dans des échantillons sanguins de patients atteints de DM1. Une étude exhaustive de nombreux miARN circulant dans le sérum humain s'est avérée non concluante pour établir un biomarqueur miARN fiable de la DM1. Les niveaux élevés de l'hétérogénéité découverts dans les échantillons et la méthodologie utilisée pourraient expliquer les résultats non concluants. Dans le même temps, les résultats positifs présentés dans des publications récentes par d'autres groupes de recherche encouragent une recherche approfondie de biomarqueurs non-invasifs de la DM1. Les données générales du projet ont renforcé la nature translationnelle et la validité du projet DM1-MIRNA. Comprendre pourquoi les miARN sont impliqués dans le phénotype de la DM1 pourrait conduire à la découverte de nouveaux biomarqueurs pour un diagnostic et une surveillance des thérapies de la maladie.

Mots‑clés

MicroARN, dystrophie myotonique de type 1, DM1-MIRNA, Drosophila melanogaster, biomarqueur

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