Améliorer les données spatiales générées par les utilisateurs
Plus que jamais les citoyens utilisent des outils web pour créer, collecter et diffuser des données géographiques. La multiplication des informations géographiques fournies spontanément peut conduire à diffuser des données subjectives ou émotionnelles par des personnes non formées. La qualité et la fiabilité des informations géographiques fournies spontanément font débat au sein des organismes de l'État et du secteur privé, chargés d'accéder aux données spatiales, de les manipuler ou de les analyser par le biais des systèmes d'information géographique. Pour remédier à ce problème, le projet VGI_SLAM («Deriving spatial data from volunteered geographic information»), financé par l'UE, conçoit de nouvelles méthodologies visant à procurer des données spatiales de grande qualité à partir des informations géographiques fournies spontanément. Afin de mieux comprendre ce qui influence la qualité des données spatiales, les membres du projet ont commencé par examiner les informations géographiques fournies spontanément et la cartographie traditionnelle opérée par la communauté géospatiale. Ils ont ainsi conclu que la qualité peut être améliorée en automatisant les processus de cartographie et en réduisant ainsi la main d'œuvre nécessaire pour mener à bien les tâches d'information géospatiale. Les partenaires développent une méthodologie capable d'automatiser l'ajout de données sémantiques aux réseaux de rues générés par une carte mondiale gratuite et modifiable. Ils ont pour cela utilisé un plan de Boston fourni par le site wiki de cartes collaboratives. Le projet VGI_SLAM étudie la possibilité de fournir des données économiques de haute qualité pour le secteur géospatial et le grand public. Il offrira des moyens de bénéficier du contenu géospatial généré par les utilisateurs et des ensembles de données géospatiales de haute qualité obtenus par crowdsourcing (production participative).
