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Exploring the salivary transcriptome of Ixodes ricinus, the Lyme disease vector in Europe, and the potential role of its cystatins in pathogen transmission

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Dévoiler le transcriptome de la tique responsable de la maladie de Lyme

La maladie de Lyme est transmise par Ixodes ricinus, la tique du mouton. La sécrétion salivaire de la tique assiste une transmission pathogénique, ainsi les composants salivaires peuvent être ciblés pour le développement de vaccins anti-tiques.

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L'abondance de la tique I. ricinus en Europe et son infection avec Borrelia burgdorferi entraîne un risque accru de l'exposition humaine à l'infection du Borrelia. Le projet RICYSTVACANT2010, financé par l'UE, cherchait à étudier les composants de la salive de tique participant à la transmission bactérienne. Avant cet effort, les chercheurs ne possédaient que très peu de connaissances sur les gènes exprimés par I. ricinus au niveau de l'interface de transmission pathogénique des glandes salivaires de la tique. Le projet a utilisé une approche à haut débit pour identifier les transcriptions exprimées. RICYSTVACANT2010 a déposé plus de 27 500 séquences de transcription à la GenBank qui proviendraient de la tique I. ricinus, offrant ainsi de nombreuses informations sur la réglementation de l'expression génétique. Il a décrit les profils de transcription de 27 500 gènes spécifiques au stade développemental et de formation de tissu, ainsi qu'à la période d'alimentation de la tique. La base de données du transcriptome a permis l'identification de près de 1 500 protéines de tique retrouvées dans l'interface de transmission pathogénique en utilisant la protéomique. En plus des bases de données transcriptomiques et protéomiques, les analyses documentaires ont détecté les cystatines sécrétées par I. ricinus. Les cystatines de tique fonctionnent comme antigènes 'silencieux' pour le développement de vaccins anti-tiques. Les chercheurs ont cloné 15 gènes de cystatines et ont estimé leur spécificité tissulaire en utilisant la réaction en chaine à la polymérase quantitative en temps réel comme fonction de la période d'alimentation de la tique. Quatre cystatines recombinantes ont été surexprimées dans le système procaryote, caractérisés par leur effet inhibiteur sur les protéases de cystéine et ont testé leur rôle dans l'immunomodulation humaine. La caractérisation pharmacologique des cystatines recombinantes a indiqué leur fonction immunomodulatoire. L'une des cystatines d'I. ricinus a pu améliorer les symptômes de l'asthme expérimental chez les souris. Toutes les données produites sont accessibles à tous pour soutenir les autres projets de recherche ciblant cette tique spécifique et son cycle de vie de transmission pathogénique.

Mots‑clés

Maladie de Lyme, Ixodes ricinus, transmission de pathogènes, salive de tique, cystatines

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