De nouveaux modèles pour explorer les imperfections, les performances et l'activité économique des marchés financiers
Les économistes considèrent la productivité globale des facteurs (PGF), ou productivité multifactorielle, comme un facteur important du processus de croissance économique. Pour expliquer la PGF des économies européennes, il est essentiel de comprendre comment le développement financier affecte les sources de financement et le rapport entre travail et capital pour les entreprises basées en Europe. Dans cet esprit, le projet FINMIS (Financial development, factor misallocation and total factor productivity), financé par l'UE, a cherché à créer des modèles solides capables de déterminer si le développement financier améliore la répartition du capital et du travail pour les différentes entreprises productrices et influe sur la PGF de l'industrie. Les partenaires ont développé plusieurs modèles afin d'examiner les résultats du développement financier sur la répartition des facteurs de production et la performance macroéconomique. L'un de ces modèles montre que les entrepreneurs aux restrictions financières choisissent des initiatives d'investissement de court terme parce qu'elles améliorent la création de valeur nette et limitent les restrictions liées au crédit. Un autre révèle que la fragilisation des positions de bilans observées pour les entreprises à court de liquidités entraîne une réaffectation des facteurs de production des entreprises avec des distorsions de coût élevé vers des entreprises à distorsions de coût faible. En conséquence, cela entraîne des baisses de PGF notables dans l'industrie. Un troisième modèle examine les effets de deux concepts distincts de flexibilité sur la limitation des imperfections du marché des capitaux. Le modèle final examine les implications macroéconomiques des frictions en matière de crédit par rapport à celles des frictions commerciales où l'investissement entrepreneurial à long terme guide les activités macroéconomiques. Les résultats montrent également que la flexibilité de la production a un impact sur la compétitivité. Par exemple, une meilleure flexibilité pour le secteur industriel taïwanais de fonderie permet de mieux surmonter les obstacles financiers et de devenir plus compétitif. En combinant les impacts microéconomiques et macroéconomiques des inefficacités de secteur, le projet FINMIS a démontré que les entreprises peuvent devenir plus rentables et compétitives lorsqu'elles réagissent aux imperfections des marchés financiers en modifiant leurs décisions en matière d'investissement et de choix technologiques. Il fournit également des arguments pour les entreprises et les conséquences macroéconomiques d'un développement financier.
Mots‑clés
Imperfections des marchés financiers, productivité globale des facteurs, développement financier, FINMIS, mauvaise répartition des facteurs