Transcription, traduction et dégradation liées à la production de protéines
La transcription génique, où le code ADN est copié vers des ARN est relativement bien comprise. Reste à comprendre la modulation et la régulation de la traduction, soit le passage de l'ARN messager (ARNm) à la protéine. Le projet ERNBPTC (Expression regulatory networks: beyond promoters and transcription control), financé par l'UE, a utilisé des bactéries, des cellules de levure et humaines pour étudier les interrelations entre la transcription, la dégradation et la traduction. L'équipe a appliqué la génomique expérimentale, la bioinformatique et une modélisation pour découvrir de nombreux nouveaux éléments de contrôle. Les chercheurs ont découvert un principe de conception d'efficacité qui aide à décoder l'ARNm et à produire une protéine. Le système implique l'encodage de protéines avec des codons qui sont en phase avec les ARN de transfert (ARNt) à faible abondance. Chez les mammifères, un autre mécanisme de contrôle implique deux ensembles distincts d'ARNt et de codons selon que les cellules se divisent rapidement, se prolifèrent ou se différencient. Le cancer est attribué au programme de prolifération. D'autres mécanismes significatifs découverts affectent le contrôle du transcriptome en réaction au stress, et un nouveau langage de séquence qui affecte l'expression génique. Il y a également un processus où la position du ribosome peut affecter le modèle de clivage pour produire les molécules ARN traitées à partir de plus grandes transcriptions d'ARN. Les applications des résultats du projet ERNBPTC sont vastes. La régulation de l'expression du génome est essentielle en cas de stress et de changement de l'environnement. À plus long terme, les travaux pourraient aider les chercheurs à comprendre l'évolution de ces différents mécanismes interconnectés.
Mots‑clés
Transcription, traduction, dégradation, production de protéines, mARN, tARN, stress, changement de l'environnement