European Commission logo
français français
CORDIS - Résultats de la recherche de l’UE
CORDIS
Contenu archivé le 2024-06-18

Intestinal dendritic cells and gut T-cell homing in inflammatory bowel diseases

Article Category

Article available in the following languages:

Le rôle du système immunitaire dans l'inflammation du côlon

Une initiative financée par l'UE est à l'origine de découvertes révolutionnaires en matière de compréhension du rôle du système immunitaire dans les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI). Les résultats pourraient mener à l'immunothérapie afin de soulager les symptômes ou même à des vaccins pour prévenir les maladies.

Santé icon Santé

Les cellules T sont un type de leucocytes que l'on appelle collectivement les lymphocytes. Les cellules (ou lymphocytes) T, qui se développent dans le thymus (d'où le «T»), font partie intégrante du système immunitaire du corps. Elles s'activent en réponse à certains envahisseurs étrangers ou antigènes (des substances qui provoquent la production d'anticorps) qui sont «présentés» aux lymphocytes T par les cellules dendritiques (CD), un autre type de cellule immunitaire dans le système immunitaire des mammifères. L'intégralité du système peut être comparé à un cas où la police des frontières (les CD) trouvent des envahisseurs étrangers (les antigènes) et les présentent aux autorités locales (les lymphocytes T) pour une expulsion (ou, dans ce cas, la destruction). Outre leur rôle dans la réponse immunitaire normale, les lymphocytes T et les CD sont également impliquées dans le rejet d'organes (où un organe transplanté est considéré comme «corps étranger» et indésirable pour le corps) ainsi que dans les maladies auto-immunes et certaines réactions allergiques. Les aberrations dans l'homéostasie intestinale, ou le maintien d'un environnement intestinal constant, ont été mis en relation avec les MICI. Le projet GUT DCS IN IBD («Intestinal dendritic cells and gut T-cell homing in inflammatory bowel diseases») visait à étudier les mécanismes permettant de maintenir l'homéostasie immune dans les tissus exposés aux hauts niveaux d'antigènes tels que le tissu intestinal. Les chercheurs ont mis en culture des cellules dendritiques du sang dans un microenvironnement intestinal normal et les ont comparées à celles mises en culture dans un microenvironnement de MICI. Les CD conditionnées dans l'environnement de MICI n'ont pas pu afficher l'homéostasie et sont devenues plus stimulantes pour les lymphocytes T. Ils ont ensuite identifié deux facteurs impliqués dans les réponses différentielles des CD mises en culture dans un microenvironnement, contre celles en culture dans un microenvironnement de MICI. L'acide rétinoïque (AR) intestinal contrôlait l'acquisition du phénomène de «gut-homing» (système permettant à des lymphocytes de migrer dans l'intestin) par les CD et les cellules T qu'elles stimulaient sans affecter le niveau de stimulation. Le TGF-bêta (facteur de croissance transformant bêta), une famille de protéines immunorégulatrices, a induit une stimulation plus faible sans effet sur le gut-homing. Les résultats de projets offrent de nouvelles informations sur les mécanismes de l'activité régulatrice et homéostatique, particulièrement en relation avec les MICI. Des recherches continues pourraient ouvrir la voie à de nouveaux traitements spécifiques aux tissus pour les MICI dans les domaines de l'immunonutrition et du développement de vaccins liés aux CD.

Découvrir d’autres articles du même domaine d’application