Skip to main content
European Commission logo
français français
CORDIS - Résultats de la recherche de l’UE
CORDIS
Contenu archivé le 2024-06-18

The role of host cell actin cytoskeleton in invasion by Apicomplexa parasites

Article Category

Article available in the following languages:

Comprendre l'invasion parasitaire

Aux côtés des plasmodiums et des toxoplasmes, les parasites du genre apicomplexa, ou apicomplexes, sont d'importants pathogènes humains. Comprendre comment ces parasites unicellulaires envahissent les cellules hôtes pourrait permettre de découvrir des cibles pour le développement de médicaments.

Santé icon Santé

Le phylum des apicomplexes contient plus de 5000 différents parasites qui prennent leur nom du pôle polarisé des vésicules de sécrétion. Pendant la phase grave de l'infection (après la colonisation de l'instestin grêle), les toxoplasmes parviennent à contrôler les immunoréactions et à se cacher dans les tissus profonds. Bien que les parasites restent latents, en cas d'infection de cancer ou du VIH, les toxoplasmes peuvent se réveiller et provoquer des maladies inflammatoires dangereuses.Le mécanisme d'entrée de cellules hôtes devrait démarrer avec la formation d'une jonction étroite qui facilite la fixation de parasites à la cellule hôte. Cette jonction sert de plateforme pour la pénétration et la propulsion parasitaire dans une vacuole intracellulaire spécialisée, facilitant la survie et la croissance parasitaire.Les déterminants moléculaires du processus d'entrée parasitaire sont encore incertains. Avec cela à l'esprit, le projet API-INVASION («The role of host cell actin cytoskeleton in invasion by Apicomplexa parasites»), financé par l'UE, a utilisé les espèces plasmodiums et toxoplasmes pour disséquer les mécanismes moléculaires pertinents.Des preuves scientifiques indiquent que durant l'invasion des hôtes, le parasite s'accroche à une saillie cellulaire sous l'influence de l'actine, la protéine cytosquelettique. API-INVASION s'est concentré sur des molécules parasitaires qui facilitent la formation d'une jonction entre le parasite et la cellule hôte. Des résultats ont montré que les parasites possèdent des vésicules spécialisées qui secrètent des protéines (protéines du cou des rhoptries et l'antigène-1 apical) dans la membrane de surface cellulaire, facilitant ainsi l'invasion. Les parasites dépourvus de l'une de ces protéines ont présenté d'importants problèmes au niveau de leur capacité d'invasion mais étaient toujours capables de former une jonction étroite avec la cellule hôte. Cela souligne l'importance de la fixation de parasites avant l'invasion.Une autre protéine parasitaire, la toxofiline, s'attache également à l'actine de la cellule hôte, provoquant le démontage du cytosquelette cellulaire et facilitant l'entrée du parasite. Ces données renforcent le modèle de remodélisation cytosquelettique durant l'invasion de toxoplasmes.Dans l'ensemble, le travail de l'étude API-INVASION a remis en question des théories existantes et a démontré l'importance de la dynamique de membrane cellulaire hôte pour l'entrée des parasites. En plus des connaissances biologiques fondamentales, les informations générées pourraient être exploitées en pharmacologie pour gérer l'infection des parasites.

Découvrir d’autres articles du même domaine d’application