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Point-of-care blood device for fast and reliable prediction of drug response in non- small-cell lung carcinoma patients from blood samples

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Un nouveau test de génotypage pour le carcinome pulmonaire non à petites cellules

Le cancer du poumon constitue un problème de santé important comme l'indiquent les millions de nouveaux cas diagnostiqués chaque année. Le développement de nouveaux tests de diagnostic aidera à sélectionner le traitement le plus approprié.

La chimiothérapie est une option thérapeutique pour les patients atteints de cancer du poumon non à petites cellules (CBNPC) qui a pourtant une efficacité limitée. Des récents médicaments ciblant la fonction du récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR) amélioraient l'issue chez les patients présentant des mutations au niveau du gène Egfr. Apparemment, l'analyse de la mutation d'Egfr devrait être effectuée régulièrement avant toute décision thérapeutique. Les méthodologies moléculaires existantes sont chères et longues, et n'utilisent que certains types d'échantillons. Financés par l'UE dans le cadre du projet LUNGCARD (Point-of-care blood device for fast and reliable prediction of drug response in non- small-cell lung carcinoma patients from blood samples), des chercheurs ont tenté de développer un dispositif d'analyse à utiliser sur le lieu d'intervention qui permettrait de résoudre ces problèmes. La puce microfluidique créée associait le prélèvement d'échantillon sanguin au génotypage d'ADN en une seule étape. L'utilisation du sang humain a permis de résoudre certaines limites relatives à la disponibilité ou à l'état des échantillons de biopsie tumorale. La micropuce LUNGARD a été conçue pour détecter les mutations somatiques d'Egfr dans les exones 19 et 21 qui totalisent 90 % des mutations d'Egfr. L'extraction de l'ADN et l'amplification du gène Egfr ont été effectuées après la séparation magnétique des cellules cancéreuses en circulation dans le sang. L'analyse génétique impliquait l'hybridation de nanosondes d'argent/d'or à l'ADN cible et des mutations ont été détectées par l'électrophorèse microcapillaire. La durée de l'analyse était de deux heures pour un total de moins de 50 euros pour la micropuce. Dans l'ensemble, le système LUNGCARD propose une option plus abordable, plus rapide et plus fiable de détecter une sous-population de patients de CBNPC présentant des mutations d'Egfr. Ces appareils permettront de faciliter la mise en place d'un dépistage génétique pour les patients atteints de cancer du poumon sur le lieu d'intervention et de personnaliser ainsi leur régime thérapeutique.

Mots‑clés

Cancer du poumon non à petites cellules, EGFR, mutation, dépistage génétique

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