Génétique et évolution linguistique
Charles Darwin pensait que la divergence de langue était une bonne analogie pour la spécification biologique. Au cours de ces dernières années, de nouvelles approches analytiques ont fait progresser la capacité à cartographier ces changements au-delà de simples schémas de ramifications. Le projet NEFREX(s’ouvre dans une nouvelle fenêtre) (New Zealand Estonian French research exchange scheme), financé par l'UE, a développé de nouvelles méthodes pour comparer l'historique de la génétique humaine avec les informations linguistiques. Dans les deux cas, le consortium a étudié les sources de diversité culturelle et génétique et les divergences. Les travaux portaient sur la transition néolithique et ont exploré l'expansion post-glaciaire humaine en Eurasie. Les approches de l'étude impliquaient des méthodes phylogénétiques informatiques bayésiennes, des méthodes haplotype-bases pour détecter des relations antérieures et le développement de nouvelles méthodes informatiques bayésiennes approximatives (IBA). Cette dernière convenait à une analyse d'utilisation unique et commune avec des statistiques sommaires. Dans le cadre d'un échange de chercheurs entre les pays de l'UE et les pays partenaires, le consortium organisé des formations aux nouvelles méthodes de traitement des données. La formation consistait en des ateliers, des séminaires et des séances individuelles. NEFREX a également encouragé l'interaction entre les collaborateurs, y compris des visites d'échange pour améliorer les connaissances et la capacité de collaboration des chercheurs de l'espace européen de la recherche (EER). La formation a permis d'améliorer la norme des analyses de données complexe et les tests des hypothèses. Les chercheurs de l'EER ont également acquis une expérience importante dans les méthodes d'analyse dans plusieurs contextes. Il s'agissait de méthodes pour identifier des segments d'ADN partagés entre génomes, à l'aide de segments pour inférer une ascendance commune et l'utilisation d'études de cas. L'équipe a développé deux logiciels méthode IBA de non probabilité. L'un était destiné aux données de génome entier et le second pour comparaison commune des ensembles de données de la linguistique et de la génétique de la population. Les chercheurs ont mené plusieurs études sur la relation entre la langue et la génétique. Les études portaient sur les communautés asiatiques centrales parlant les langues indo-aryenne et turque. L'équipe a comparé les arbres phylogénétiques obtenus avec les variations culturelles, afin de détecter des changements de langue antérieurs. Les résultats ont montré des similarités génétiques entre les groupes. Une autre étude a comparé des îles du Pacifique afin de comprendre les origines polynésiennes au sein de la diaspora austronésienne. Les résultats de NEFREX aident à faire progresser la compréhension des processus aléatoires dans l'émergence des génotypes liés à la maladie. Les travaux ont mis en lumière le rôle des choix culturels, véhiculés par la langue, sur la variation génétique et la manière dont la variation affecte la santé de différents groupes.
Mots‑clés
Évolution linguistique, expansion post-glaciaire, NEFREX, variation génétique