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Role of spastic paraplegia genes and BMP signaling in regulating axonal microtubules and transport

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Biochimie de la paraplégie spastique familiale

Certains dysfonctionnements neuronaux sont responsables de l'apparition de la paraplégie spastique familiale. Un projet européen s'est concentré sur les mécanismes moléculaires responsables.

Le terme de paraplégie spastique familiale (PSF) regroupe un ensemble de maladies neurologiques caractérisées par une raideur progressive et une hypertonie musculaire des extrémités inferieures. Des recherches sur les mécanismes de la paraplégie spastique ont identifié une protéine membranaire NIPA1/SPG6, qui agit de manière antagoniste sur la voie de signalisation des protéines ostéogéniques. Son action touche le cytosquelette des axones moteurs et par conséquence le transport axonal et la libération des neurotransmetteurs et donc in fine, le fonctionnement neuronal. Les protéines ostéogéniques possèdent une fonction connue de régulation dans de nombreux processus cellulaires. Pour étudier les mécanismes de la paraplégie spastique, le projet HSP Axons-Drosophila, financé par l'UE, a analysé le rôle de la voie de signalisation des BMP en utilisant la mouche à fruits (drosophile) comme organisme modèle. En travaillant sur des larves de drosophile aux protéines ostéogéniques modifiées, les chercheurs ont découvert que certaines des mutations de la voie de signalisation entrainaient l'accumulation irrégulière de vésicules synaptiques, le long de l'axone moteur. Ils ont également étudié l'implication de cette voie de signalisation dans la régulation des synapses de la plaque motrice joignant le neurone et le muscle (jonction neuromusculaire). Ils ont montré que la protéine Sara (pour Smad anchor for receptor) modifiait la réponse neuronale aux protéines ostéogéniques et qu'elle était impliquée dans la régulation de la croissance de certains neurones moteurs. Ces travaux montrent que la protéine Sara pourrait agir comme régulateur positif de la croissance de la plaque motrice et participer au mécanisme responsable de la paraplégie spastique. Les résultats du projet HSP Axons Drosophila confirment une fois de plus, le rôle des protéines ostéogéniques dans l'apparition de la PSF. Ces nouvelles données auront probablement des conséquences sur le développement de nouvelles stratégies thérapeutiques destinées à combattre les troubles neurologiques.

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