Un polymère de type ADN pour la nanoélectronique
L'auto-assemblage, le processus par lequel des composants individuels s'assemblent pour former des espèces fonctionnelles plus grandes, suscite de l'intérêt depuis quelques temps déjà. La création de polymères électro-actifs au service de la nanoélectronique par l'auto-assemblage des sous-composants était l'objectif du projet Mecofupo («Metal-containing functional polymers through subcomponent self-assembly»). Les chercheurs se sont concentrés sur l'utilisation de modèles ions-métal pour induire l'auto-formation de polymères par la liaison chimique au métal. Le développement réussi d'un polymère innovant avec un modèle de cuivre (I) ayant répondu comme prévu aux stimuli tels que la lumière, la chaleur et au cisaillement mécanique induits par les chercheurs à la recherche de nouveaux matériaux pour des dispositifs électrochimiques. Ils ont utilisé une structure d'ADN auto-assemblé à double hélice à partir d'un modèle de cuivre (I) comme câble moléculaire potentiel. Cette démarche a été réalisée sur base des preuves qu'un tel modèle démontre une délocalisation électronique au sein des ions de cuivre. Le nouveau matériau était effectivement électro-actif et à démontré un auto-assemblage sur une surface de silicium pertinente dans les applications de dispositifs électroniques et en solution. Les collaborations ont été formées entre trois départements de l'université de Cambridge pour étudier les propriétés de ce matériau unique en détails. L'auto-assemblage de polymères conducteurs électriques sensibles aux stimuli externes a d'importantes applications dans l'autoréparation des tissus et la régénération ainsi que dans la détection biologique. Un tel polymère à structure d'ADN à double hélice pourrait ouvrir la voie à une multitude d'applications relatives à la génétique et aux thérapies génétiques.