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Adipokines as Drug Targets to Combat Adverse Effects of Excess Adipose Tissue

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De nouveaux médicaments en cours de fabrication pour lutter contre le syndrome cardiométabolique

L'obésité est le facteur de risque majeur dans le syndrome cardiométabolique, une maladie qui entraîne des risques pour les patients d'attaques cardiaques, d'infarctus et de complications dues au diabète. Un projet financé par l'UE a mené des recherches sur le rôle de certaines protéines de signalisation qui facilitent l'identification de nouvelles cibles médicamenteuses.

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L'un des symptômes du syndrome cardiométabolique est l'inflammation de parties essentielles du corps telles que le tissu adipeux blanc (ou graisse blanche), le foie et les cellules immunes. Le coupable le plus probable est un groupe de molécules appelées cytokines pro-inflammatoires qui déclenchent une cascade d'évènements pouvant aboutir à des complications de l'obésité. Cependant, nous disposons de très peu d'informations sur les adipocytokines et leurs retombées qui pourraient être la principale cause de maladies telles que l'athérosclérose, le diabète de type 2 et l'arthrite rhumatoïde. Le projet ADAPT («Adipokines as drug targets to combat adverse effects of excess adipose tissue») cherchait à identifier les adipokines pouvant être modulées avec de nouveaux médicaments pour traiter l'inflammation liée à l'obésité et d'autres maladies indésirables liées à l'excès de graisse. Les scientifiques d'ADAPT ont tenté de découvrir de nouvelles adipokines et de déterminer l'interférence entre ces composés et d'autres acteurs moléculaires clés dans la maladie en relation avec l'obésité. Leurs travaux promettent d'avoir un impact considérable sur le développement de nouveaux antidiabétiques tout particulièrement. L'équipe a identifié et caractérisé de nouveaux biomarqueurs et adipokines. Une interférence chimique a été identifiée entre les macrophages (les cellules impliquées dans l'immunité) et les cellules adipeuses ainsi que les préadipocytes qui peuvent évoluer en cellules adipeuses matures. Les liens entre l'expression de l'adipokine et les différents symptômes cliniques du syndrome métabolique ont été longuement étudiés. En outre, des essais originaux ont été développés pour détecter la signalisation entre les acides gras et les adipokines. L'une des principales caractéristiques du diabète de type 2 réside dans la sensibilité réduite à l'insuline; ainsi, les scientifiques d'ADAPT ont élucidé leurs détails concernant le mode de fonctionnement de la lipase hormono-sensible (LHS) dans la résistance à l'insuline. Les scientifiques ont aussi analysé la protéine dipeptidyle-peptidase-4 (DPP4) en tant que nouvelle adipokine et établissant un lien potentiel au syndrome métabolique. Le site de stockage des tissus adipeux peut constituer un facteur primordial, ce qui encourage les scientifiques à étudier la masse cardiaque en relation aux dépôts de graisse abdominale et thoracique. Ces derniers ont également rassemblé des données sur la dynamique du renouvellement du tissu adipeux chez les sujets en bonne santé et malades. Le projet ADAPT a classé le tissu adipeux comme tissu produisant des hormones (organe endocrine) de plein droit. Ainsi, les molécules qu'il produit peuvent être régulées à la hausse ou à la baisse en fonction du choix approprié pour contrôler leurs effets sur d'autres cellules et tissus qui se traduisent par la maladie. Le développement de nouveaux médicaments sur cette base pourrait révolutionner les soins de santé et la plaie que représente l'obésité.

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