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European Facility for Airborne Research in Environmental and Geo-sciences

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Rendre les infrastructures pour la recherche en vol accessibles à tous

Des installations pour la recherche en vol sont utilisées partout dans le monde pour étudier les phénomènes se produisant dans l’atmosphère et à la surface des terres et/ou des océans, mais certains chercheurs n’ont pas la possibilité de se servir de ce type d’infrastructure. Une équipe de l’UE a offert aux chercheurs une opportunité de faire des économies pour obtenir le temps de vol et les équipements dont ils ont besoin.

Les installations pour la recherche en vol ont des applications dans des domaines tels que la composition de l’atmosphère, le développement des particules et des précipitations dans les nuages, l’étude du transfert radiatif dans l’atmosphère et les études d’imagerie des surfaces terrestres et aquatiques. Ces dernières fournissent par exemple des informations sur les propriétés de la végétation et du sol ou sur la qualité de l’eau. Ces applications, tout comme beaucoup d’autres, peuvent s’avérer inaccessibles aux groupes de recherche issus des économies en développement qui n’ont pas la possibilité d’utiliser les infrastructures disponibles pour les chercheurs dans l’UE. L’initiative EUFAR(s’ouvre dans une nouvelle fenêtre), financée par l’UE, a pour objectif de nouer des contacts entre les communautés de recherche en vol pour que les chercheurs puissent accéder à l’infrastructure dont ils ont besoin, quel que soit leur emplacement. L’équipe du projet a œuvré pour développer et fournir des infrastructures pour la recherche environnementale en vol, comme les aéronefs et l’instrumentation spécialisée utilisée à bord. «EUFAR couvre une grande partie des principaux opérateurs d’infrastructures de recherche en vol en Europe», déclare le président du conseil exécutif d’EUFAR, Phil Brown. «L’un de nos principaux objectifs est de fournir un accès aux utilisateurs qui n’ont pas habituellement accès à ces installations par le biais du financement national de la recherche de leur pays.» L’équipe EUFAR a fourni un accès transnational aux scientifiques au cours des 14 dernières années. Ils ont également soutenu des groupes d’utilisateurs dans plusieurs pays ne disposant pas d’installations appropriées pour la recherche en vol. Outre l’accès transnational, l’équipe a contribué à toute une série d’activités de mise en réseau et de recherche conjointe. Afin de soutenir l’accès transnational, EUFAR a offert aux utilisateurs du temps de vol entièrement financé pour mener leurs propres campagnes d’observation aéroportée. Le dispositif peut accorder aux utilisateurs un financement limité des frais de déplacement pour leur permettre de prendre directement part à la campagne de vols. Les utilisateurs ont répondu aux nouveaux appels à propositions sur le site web d’EUFAR, qui doivent être examinées par un comité de sélection indépendant. Le programme d’accès transnational a apporté son lot de défis, comme la question du temps de vol limité pouvant être attribué à un groupe d’utilisateurs donné. L’équipe d’EUFAR a aidé les groupes d’utilisateurs à obtenir un accès à des vols dans des endroits comme les îles du Cap-Vert, la Namibie et l’Afrique de l’ouest. Les partenaires du projet ont aidé les fournisseurs d’infrastructure à assister leurs utilisateurs au niveau de l’analyse les données et à les former sur des sujets relatifs au activités scientifiques en vol. EUFAR a également organisé des cours d’été consacrés à une gamme de sujets en rapport avec la recherche environnementale aéroportée, aidant les élèves à planifier et à effectuer des vols de mesure. Une activité de mise en réseau concernant l’innovation et le transfert de technologie a constitué une nouvelle expérience pour les chercheurs d’EUFAR, dont les intérêts sont surtout liés à la recherche et au développement de l’instrumentation. Avec l’aide d’un partenaire disposant d’une expérience antérieure dans ce domaine, l’équipe a documenté les technologies utilisées pour la recherche en vol qui présentent des avantages supplémentaires sur les plans économique et social. Les membres du projet ont entrepris des activités de recherche conjointes visant à développer les capacités du réseau d’infrastructures, notamment en développant de nouvelles techniques de mesure et en améliorant les méthodes d’étalonnage des données. En outre, EUFAR a mis au point et documenté des techniques permettant de combiner différents types de données aéroportées, de l’imagerie avec des balayages LIDAR, ce qui a de multiples applications en ce qui concerne les études de la surface terrestre. «L’équipe d’EUFAR avait pour objectif de se positionner comme une organisation durable pour continuer à mener des activités de collaboration dans le domaine de la recherche en vol», déclare M. Brown. En janvier 2018, ils ont atteint leur objectif en créant EUFAR AISBL, une association internationale à but non lucratif, soutenue par 11 institutions membres de 9 pays européens. À l’avenir, les membres soutiendront le travail de l’association par le biais de petites cotisations et en «donnant» de leur temps. Cela aidera à fournir un fil conducteur et un point de contact pour les activités de recherche environnementale en vol en Europe.

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